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L'époque médiévale,
Entre la fin de l’empire romain, au IVe siècle de notre ère, et le début des invasions étrangères au XVe siècle, l’histoire de ce pays consiste en une succession de conflits entre des cités formant chacune un état souverain. Progressivement, les plus grandes absorbèrent les plus petites. En Toscane, Florence, Pise et Sienne s’affrontaient pour obtenir la suprématie dans la région.
Dans les premiers temps, les batailles entre les cités-états étaient livrées par les citoyens eux-mêmes, âgés de quinze à cinquante ans. Dante connut ces combats : il participa à la dernière bataille qui opposa des citoyens-soldats; en 1289, lors de la bataille de Campaldino, Florence parvint enfin à écraser Arezzo. Mais les pertes humaines furent si grandes à cette occasion que les cités préférèrent laisser par la suite à des mercenaires, les condottieri, le soin de régler leurs différends armés. Et tout au long du XIVe siècle, ce furent ces condottieri qui tinrent entre leurs mains l’équilibre des pouvoirs. Placés à la tête de compagnies de plusieurs milliers d’hommes bien armés et fort disciplinés, ils vendaient leurs services au plus offrant. La cité qui avait les moyens de les payer et de les contrôler, dominait alors ses voisins.
Ces guerres entre les cités étaient menées au nom de la querelle opposant les Guelfes aux Gibelins : les Guelfes soutenaient le parti du pape contre celui de l’empereur du Saint Empire Romain Germanique; les Gibelins, quant à eux, estimaient que le pays ne pourrait retrouver la paix que grâce au contrôle impérial. Du moins était-ce la théorie. En pratique, les étiquettes « guelfe » et « gibeline » n’étaient que des slogans guerriers. Dès qu’un parti venait à bout de ses adversaires dans une cité, il se divisait en factions opposées. Ainsi, à Florence, à peine le parti guelfe eut-il remporté la victoire qu’il se scinda en guelfes noirs et guelfes blancs. Dante, un guelfe blanc, fut obligé de s’exiler en 1302, quand les noirs soutenus par Charles de Valois prirent le pouvoir. Il alla se réfugier à Vérone puis à Ravenne auprès de seigneurs gibelins.
En dehors de la Toscane, et à l’exception de Venise, la plupart des cités-états étaient dominées par un seul maître : le seigneur. Ainsi, les Visconti régnaient à Milan, les Scaliger à Vérone, les Gonzague à Mantoue, les Este à Ferrare. Les républiques toscanes réussirent à maintenir leur indépendance plus longtemps que les autres cités italiennes, mais Florence, à son tour, dû plier devant un maître unique quand les Médicis prirent le titre de ducs.
Malgré toutes ces luttes incessantes opposant factions et cités et malgré la Grande Peste qui emporta la moitié de la population toscane (1348-1393), le Moyen Âge fut, pour cette région, une période prospère. L’industrie textile et le commerce enrichissaient les villes. Les échanges avec le monde musulman conduisirent le pisan Fibonacci à introduire en occident la numérotation arabe. Les progès de la géométrie, qui en découlèrent, permirent aux architectes toscans de se lancer dans la construction d’édifices plus audacieux et plus complexes. Pendant
 
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